#Madagascar, Anakao

Nous voici enfin arrivés à Anakao. Ambiance totalement différente, heureusement. Sable blanc, mer turquoise et surtout des hordes d’enfants jouant sur la plage sous le regard bienveillant de leurs parents. Nous choisissons un bungalow sur la plage dans un petit hotel tenu par un couple malgache très sympathique : chez Solange, nous vous le recommandons vivement. Pour les résas, c’est ici.

Le hameau n’est pas très grand, mais très accueillant. Nous sommes bien chez les Vézus. C’est un peuple de pêcheurs. Je suis fasciné par la dextérité sur leur bateaux. Dès leur plus jeune âge, les enfants se construisent des pirogues miniatures et courent derrière leurs modèles réduits qui sont propulsés par le vent comme des fusées .

C’est ici que nous allons acheter notre pirogue et nous décidons de prendre des cours sur leur façon de gréer et de manipuler la barque. C’est une voile carrée faite pour avoir le vent dans le dos. Et le cap se prend à l’aide d’une pagaie que l’on place à l’arrière du bateau d’un côté ou de l’autre plus ou moins profondément. Comme nous a dit notre professeur « Rien en force, tout en intelligence ».

Le vent n’est pas en notre faveur pour partir tout de suite, mais nous avons l’immense chance d’être sur place un samedi, car c’est le jour de la discothèque. C’est un superbe moment. La musique est extrêmement dansante et l’ambiance est festive. Les lights ne sont pas hyper modernes, évidemment, mais cela suffit. Et le rhum coule (encore) à flot.

Le seul bémol concernant cette étape vient du fait, qu’ici aussi, le but de certains malgaches est de plumer les touristes. Par exemple, nous nous sommes fait « protéger » tout le long par une bande de quatre arnaqueurs de première catégorie. Ils veulent toujours tout régler pour nous et prendre des commissions. Heureusement, nous avons pu nous en débarrasser et découvrir par nous même grâce aux précieux conseils de Solange.

Grâce à elle, nous avons même trouvé un excellent professeur de pirogue : son mari. Avec beaucoup de gentillesse et de patience, il est venu vers nous et nous a guidé. Enfin, il nous a accompagné pendant 2 jours pour être certain que nous ne risquions rien.

En route vers le nord: Manguily en repassant par Tuléar pour une nuit.

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