#Madagascar, Paris deuxième
La première image plutôt négative laissée par des parigots fut, fort heureusement, rapidement contre-dite. Quelques sms échangés plus tard, nous étions en grande conversation avec des parisiens autour d’un verre de l’amitié. C’est toujours un plaisir de revoir des personnes rencontrées alors qu’elles étaient en vacances.
Le choix stratégique d’un hotel proche de la gare fut presque concluant. Le fait que nous avions opté pour la marche sportive avec nos sacs et nos seaux plutôt qu’un bus le fut moins. En effet, c’est épuisés et assoiffés que nous fûmes obligés de faire une pause dans un bar plutôt typique de l’avenue Diderot.
Nous fûmes tout de suite acceuillis par la population locale qui nous apparut comme des cobayes du régime dissocié bière-ricard. Bien que nous situant dans la ville lumière, un petit goût de hainaut me vint à l’esprit. Cette bucolique province regorgeant de nombreux petits bars de ce type. Nous avions un copié/collé de la faune si chère à Brandon, le Wallon. D’ailleurs, Catherine m’interpella dans un joyeux brouhaha en patois tournaisien. Cela ne s’invente pas! Nous nous sommes enfuis avant de finir la nuit piégés dans cette taverne.
C’est ainsi que nous avons compris que même à Paris, l’accueil par les indigènes est exceptionnel. J’ai presque envie de dire que ce sont les individus qui sont exportés par leurs pairs durant leurs vacances qui donnent une imagine négative. Le coup d’être debout dans le couloir du train 20 minutes avant l’arrivée m’impressionne encore.
Après avoir partagé un godet avec nos copains du comptoir qui nous ont donnés tous les renseignements concernant le quartier, c’est Gérard qui nous accueillait avec une grande disponibilité. Un accueil chaleureux et amical. Il nous renseigna une excellente brasserie dans laquelle, nous avons dégusté un succulent repas « à la française ».
Comme quoi, c’est bien dehors des sentiers battus que l’on trouve un excellent accueil et des bonnes petites adresses.
PS: Non, toujours pas de tour Eiffel en vue…