#Madagascar, Paris

18 octobre. L’installation dans le TGV fut toute tranquille. Attendant confortablement le départ, nous ne fûmes même pas surpris que le train allait changer d’itinéraire, c’était de toutes façons inconcevable que tout se passe comme prévu. J’ai donc profité pour envoyer les derniers mails et me laisser guider par le doux balancement du train.

Le voyage étant particulièrement long et épuisant pour les jambes, nous avons donc décidé d’un commun accord qu’il ne fallait pas que nous risquions la déshydratation. Une chose est certaine, le grand ordinateur qui fixe les places de train nous a joué en vilain tour en nous attribuant des sièges dans un wagon diamétralement opposé à la voiture bar.

Le temps d’y parvenir, nous étions déjà à Paris. Et là, même dans le train nous étions déjà à Paris. Si, si, même dans un train international, le parisien se reconnaît facilement : il est debout dans le couloir à attendre l’arrivée environ 20 min avant celle-ci. C’est vrai qu’étant donné que c’était le terminus, le train devait repartir très rapidement.

C’est donc à coup de « pardon », « excusez-nous » que nous nous sommes frayés un chemin de retour. Sans oublier que le parisien est également très sympathique. En plus de son siège, à 20 minutes de la destination, il a également le droit à une place debout dans le couloir, une valise diplomatique dans une main et le téléphone portable dans l’autre…

Ce qui devait arrivé arriva. Retournés à nos bagages, un des principaux manquait. Un grand seau étanche délicatement emballé dans un sac de patate n’était plus présent dans le décompte de notre barda. Un léger stress nous envahit, car il contient la moitié du matériel de voile. Or la remontée en pirogue est tout de même notre but. Heureusement, un très gentil personnage remonte dans le train avec le fameux sac en toile de jute à la main.

« Il est à vous ce sac? J’avais une tibétaine à côté de moi, je pensais qu’elle l’avait oublié, mais elle a dit que non… »

ps: la photo d’illustration est sous licence Creative Commons, non, nous ne nous sommes pas approchés de la tour Eiffel ni de cette statue magnifique.

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